Les différents types de logement
De la résidence
universitaire à la colocation, découvre les différents types de logement.
Les cités et
résidences universitaires :
150 000 étudiants
ont opté pour cette solution et sont logés par les CROUS (Centres régionaux des
œuvres universitaires et scolaires).
Pour obtenir un
logement en cité U, vous devez remplir et envoyer, entre le 15 janvier et le 30
avril, votre Dossier social étudiant (DSE), par minitel ou par Internet (http://www.cnous.fr), pour l'année suivante.
Les attributions des chambres et appartements se font au mois de juin et sur
critères sociaux (les boursiers sont ainsi prioritaires).
·
Les
chambres universitaires (ou cités U)
C’est la solution
la plus économique : comptez entre 100 et 150 € en moyenne charges comprises
(électricité et chauffage).
Attention car les
chambres (généralement meublées) sont étroites (9 à 10 m²) et le confort
n’a rien d’exceptionnel : sanitaires communs, cuisinettes collectives, compris.
Vous avez
toutefois accès à des salles de travail ou de détente.
Vous l’aurez donc
compris, l’inconvénient est le manque de calme et d'intimité. Mais, les
avantages sont de taille : le coût, la convivialité (on se trouve rapidement
des amis dans les chambres voisines) et la situation géographique (elles sont
souvent situées à proximité des facs).
·
Les
résidences étudiantes conventionnées
Ce sont des
logements plus vastes (18 à 23 m2) avec kitchenette équipée, salle de bains et
câblage, etc.
Elles proposent
également des services collectifs : laverie, cafétéria, photocopieuse, salle de
jeux, etc.
Attention :
·
peu de places
sont disponibles, donc pensez à une autre solution
·
les places sont
remises en cause chaque année.
Les foyers :
Fini les dortoirs
collectifs et les règles strictes : les foyers étudiants ont évolué et
proposent maintenant des chambres individuelles ou pour 2 ou 3 étudiant(e)s.
Les règlements
intérieurs y sont également moins contraignants. Cependant, les foyers restent
en général réservés aux jeunes filles. La vie en foyer est idéale pour ceux qui
souhaitent une ambiance familiale et rassurante. De plus, ce type d’hébergement
revient un peu moins cher qu'une location normale (de 250 à 500€ par
mois).
Comment trouver
une place ? Adressez vous directement aux foyers au moins 1 an à l’avance.
Vous pouvez aussi vous renseigner auprès des Foyers de jeunes travailleurs
(réservés aux jeunes de 16 à 25 ans). En fonction des disponibilités, ils
hébergent des étudiants. Renseignements : UNME (Union Nationale des Maisons de
l'Etudiant) : www.unme-asso.com
La chambre
indépendante :
C’est une petite
pièce, d’environ 15m², meublée ou non, ou les sanitaires et la cuisine sont
souvent communs.
Les loyers sont en
général peu élevés, mais le confort est souvent minime. Cependant, la loi rend
obligatoire la présence d’une installation de chauffage adapté et de l'eau
potable, d’un coin cuisine permettant l'installation d'un appareil de cuisson
et d’une pièce ayant une surface de 9m² et une hauteur sous plafond minimale de
2,20m. Cette réglementation a permis d’éliminer les logements les plus
précaires.
La chambre
non indépendante (chez l’habitant) :
C’est une pièce
habitable, en principe toujours meublée, située dans la maison ou l'appartement
du propriétaire. Cette formule est économique et peut être le paradis si vous
vous entendez bien avec le logeur. Par contre, le manque d'intimité et parfois
de liberté peut être difficile à supporter. En général, il est impossible de
recevoir des visites.
L’appartement
individuel :
Pour la majorité
des étudiants, c’est le logement idéal car il offre une indépendance et un
calme rêvés pour les études. De plus, ces logements sont souvent situés dans le
centre ville et sont équipés d’une cuisine, d’une salle de bains et de WC
individuels.
Si vous souhaitez
louer un studio ou un appart', vous pouvez vous adresser à un particulier ou à
une agence immobilière.
L'offre en matière
de logements indépendants est variée, tant au niveau des prix (notez tout de
même que ce type de logement est dans tous les cas plus cher) que de la qualité
des logements. Avant de choisir ce type de logement, n’oubliez pas de vous
demander si vous êtes capable d’assumer les tâches ménagères et de vivre seul.
La
colocation :
11 % des 15-24 ans
ont déjà vécu ou vivent actuellement en colocation d’après une étude réalisée
par Ipsos pour Appartager.com (juillet 2005). La colocation permet de baisser
le prix du loyer tout en habitant un appartement plus grand. Le choix des
colocataires est une étape indispensable et délicate. Car une fois installé, on
partage tout : les charges locatives, les factures d’eau et d’électricité, les
grandes dépenses, les bons et les mauvais moments. Sur le bail, tous les noms
des loueurs doivent figurer ainsi que leur signature. Attention au risque lié
au départ d’un colocataire, qui se traduit par des frais élevés pour ceux qui
restent.
Si vous avez signé
un bail avec une clause de solidarité, le colocataire qui quitte les lieux
avant la fin du bail est tenu de payer sa part de loyer et toutes les
obligations qui en découlent jusqu'à son terme. Entre colocataire, il est
important de rédiger une convention écrite de colocation où les aspects
pratiques sont mentionnés : propriété et usage des meubles, assurance
responsabilité, répartition des loyers et autres coûts…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire